Dans un premier temps, tous les établissements scolaires et, par la suite, les autres bâtiments en main des collectivités publiques construits avant la fin des années 80 devront être analysés par des spécialistes reconnus afin que les salariés et les utilisateurs ne soient pas / plus exposés à de l’amiante.
Les élèves et les salariés internes ou externes qui ont été ou sont actifs au CO, doivent être informés des risques encourus par le passé comme aujourd’hui ainsi que de leurs droits.
Le fait que plusieurs analyses antérieures n’aient pas identifié la présence d’amiante dans les faux plafonds laisse pour le moins interrogatif sur la compétence de ces intervenants. Un fait reste, les salariées et les utilisateurs ont été probablement exposés alors que cela aurait dû être évité.
Depuis sa mise en service de nombreuses interventions ont eu lieu, telles que le réaménagement de classes, le changement de plaques des faux plafonds, le déplacement de parois etc. Lors de ces travaux, les salariés comme les utilisateurs ont potentiellement été exposés.
Le bâtiment du réfectoire à été complétement rénové. Les faux plafonds antérieurs étaient les mêmes que dans le bâtiment qui abrite les classes de cours. De plus, une cuisine était existante, ce qui implique que les plaques anti feux, donc contenant de l’amiante, étaient plus nombreuses. Lors de ces travaux, tous les salariés des entreprises qui sont intervenues ainsi que les visiteurs occasionnels, ont très probablement été exposés.
Ces quelques éléments démontrent que, si la situation est désormais sous contrôle au CO de la Glâne, pour le passé ainsi que pour les autres bâtiments des collectivités publiques, construits avant la fin des années 80, de nombreuses incertitudes demeurent.
Des mesures urgentes doivent être entreprises, notamment un réexamen de tous les rapports fournis afin d’établir si les échantillonnages sont suffisants et si les analyses traitaient de tous les risques possibles.
En cas de doute, tous les établissements scolaires et, par la suite, les autres bâtiments en main des collectivités publiques construits avant la fin des années 80, doivent faire l’objet d’un examen approfondi.
Les salariés des collectivités publiques concernées ainsi que les salariés des entreprises qui sont intervenues doivent être informés des démarches à entreprendre auprès de leur assurance accident etc. Ceci leur permettra d’agir correctement si par malheur une maladie liée à ces évènements devait survenir. Les utilisateurs doivent également en être informés.
Le PS Glâne relève la diligence du Comité de l’association du CO de la Glâne dès que ce dernier à eu connaissance de ces faits. Il prend acte avec satisfaction du fait que les communes paraissent s’engager afin d’assumer les surcoûts.
Le PS Glâne relève que les premiers responsables sont les industriels, qui ont mis sur le marché un produit qu’ils savaient depuis longtemps dangereux. Ceci ne diminue en rien les responsabilités découlant des analyses précédentes, à l’évidence insuffisantes.